Au Louvre, les œuvres nous racontent des histoires

Nous avons déambulé dans le légendaire Musée du Louvre.

Nous nous sommes arrêtés sur quelques œuvres que nous avions choisies au préalable et on a écouté les histoires qu’elles avaient à nous raconter.

 

Le « Régent » :
Un diamant qui a tapé dans l’oeil de Syrine

Syrine nous a parlé du plus beau diamant au monde : Le Régent !

Elle nous a révélé son  histoire extraordinaire !

Un esclave aurait trouvé la pierre et l’aurait discrètement transmise au capitaine d’un navire, mais selon un autre récit, le capitaine du navire aurait navigué jusqu’à un port où il aurait vendu l’énorme diamant pour la modique somme de 1 000 £ à un marchand local. Quoi qu’il en soit, en 1701, la pierre est achetée par Thomas Pitt, le gouverneur anglais de Madras (capitale d’un État dans l’Inde du sud).

Depuis, le diamant Régent est étroitement lié à la royauté française depuis des siècles : d’abord Louis XV en 1722, puis Louis XVI en 1775 et il orna le chapeau de Marie-Antoinette.

Pour le grand finale de la pierre, elle a été placée dans un diadème créé spécialement pour l’impératrice Eugénie.  En 1887, la jeune République française souhaite vendre aux enchères une grande partie des joyaux de la couronne française. Le fabuleux Régent échappe à la mise aux enchères en raison de sa beauté et de sa prestigieuse histoire et est exposé depuis au Musée du Louvre.

On a pu le voir dans la Galerie d’Apollon.

La « Liberté guidant le peuple » :
La Révolution de 1830, racontée par Ghita

La liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1830.

Ghita nous a raconté un autre  événement à travers ce tableau : la Révolution de 1830.

Ben oui, comme à cette époque, il n’y avait ni réseaux sociaux, peu de photographie, le tableau était le moyen pour témoigner d’un événement.

Charles X, le roi à cette époque signe et publie quatre ordonnances tendant à supprimer la liberté de la presse et à modifier la loi électorale. C’est une violation de la Constitution !  Et c’est la révolution à Paris. En trois jours dits « Trois Glorieuses » – les 27, 28 et 29 juillet 1830, le roi est renversé. Delacroix glorifie le peuple citoyen « noble, beau et grand ». Historique et politique, le tableau d’Eugène Delacroix témoigne du dernier sursaut de l’Ancien Régime et symbolise la Liberté.

Il entra en 1874 au Louvre.

« Le Radeau de la Méduse » :
Une histoire macabre rapportée par Daniel

On a fini par l’histoire la plus « trash » racontée par Daniel : le naufrage d’une frégate !

En juin 1816, La Méduse amirale, frégate de quarante-quatre canons, quitte l’île d’Aix. Mal dirigée, elle s’échoue dans l’océan Atlantique. Le commandant abandonne à leur sort cent cinquante des quatre cents hommes de l’équipage. Sans rames, munis de biscuit trempé et de vin pour seuls vivres, ils prennent place sur un radeau de fortune (20 m × 7 m). Les amarres se rompent. Les naufragés meurent noyés ou, ivres et pris de désespoir et de folie, s’entre-tuent, mangent les cadavres, se massacrent entre eux. L’horreur s’accroît chaque jour. Quand le brick l’Argus vient les secourir, seuls dix hommes pourront être réanimés. Deux survivants, le chirurgien Savigny et l’ingénieur Corréard, publient une relation qui défraye la chronique. La France est horrifiée. Géricault rencontre les rescapés, accusés par la presse royaliste d’anthropophagie. Il décide de défendre leur cause.

On vous avez prévenu cette histoire est dingue ! Mais ça reste une des plus belles œuvres de l’art français. Quel talent ce Géricault !

Pour se changer les idées, on a été voir d’autres œuvres magnifiques !

On a adoré cette sortie sympathique et instructive. Seul bémol : Le manque de temps ! On aurait aimé voir d’autres œuvres mais Mme Bouaïss nous a promis d’y retourner ?.