Quand, nous sommes arrivés la file d’attente était impressionnante devant le théâtre Mogador pour la comédie musicale du Roi Lion, mardi soir dernier.
L’histoire est tirée du film Le Roi Lion des studios Disney (1994). Elle suit les pas de Simba, le lionceau confronté à la mort de son père Mufasa causée par son oncle Scar (ici, moins cruel et plus drôle qu’à l’écran) qui veut prendre sa place. Forcé de fuir, Simba sympathise avec Timon, un suricate facétieux et son ami Pumbaa, un imposant phacochère. «Ah, ces carnivores!» s’amuse le premier animal.
Il s’agit surtout d’une histoire qu’on connait par cœur !
Les personnages sont tous là. Et évoluent au milieu de la salle et le plateau, des éléphants aux hyènes en passant par les antilopes et les girafes. Depuis sa transposition sur scène, le chaman Rafiki est devenu féminin et guide le futur roi.
Et est ancré dans l’époque. On y évoque Twitter, une chanson de Stromae (Papaoutai) ou des clins d’œil à d’autres productions de Disney comme La Reine des neiges (Libérée, délivrée!).
Le spectacle est un enchantement pour les yeux et les oreilles. C’est un festival de couleurs chatoyantes, de musiques et de chansons entraînantes, de décors grandioses et de belles chorégraphies.
Nous avons été époustouflés par la mise en scène, les décors, les costumes et marionnettes, les lumières ou encore la musique : avec des scènes à couper le souffle, telle la scène d’ouverture du Cercle de la Vie ou encore celle du deuil avec les lionnes.
Les danses et chants traditionnels inspirés d’Afrique du Sud et les arrangements musicaux donnent une ampleur poétique à ce spectacle qui est très riche en comparaison avec le dessin animé d’origine de Disney.
Vous l’avez compris, nous avons été épatés par cette comédie musicale du Roi Lion qui nous a offert de l’émotion et de l’émerveillement ; une soirée hors du temps. Hakuna Matata !
